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Clerval, 5 octobre 1989 Les Clervalois privés de dessert |
A propos de
l'impossibilité de créer de nouveaux commerces à
Clerval et de la fragilité des commerces anciens, voici
un petit article que j'avais écrit pour le journal
quotidien régional en octobre 1989. .......La pâtisserie de Clerval vient de fermer ses portes, après seulement quatre années dexistence. Cest en effet, en 1985 que le pâtissier Mesnier-Pierroutet, de Rougemont, avait ouvert sa succursale dans le bâtiment commercial, face à lusine Plastival. Petits-fours, forêts-noires, maréchaux et framboisines ne tardèrent pas à faire la réputation de la maison. Une clientèle fidèle se constitua rapidement. Lon venait beaucoup des villages voisins, mais paradoxalement, les Clervalois ont continué à se rendre à LIsle ou à Baume pour leurs achats de gâteaux. La pâtisserie nest pas la seule à avoir souffert du mépris des habitants pour le commerce local. En moins de six ans se sont succédé dans ces mêmes locaux une pizzeria, une crémerie, un libraire, un marchand de fruits et légumes, une boutique de confection, une épicerie et un carrossier : aucun deux na réussi à trouver une clientèle suffisante pour se maintenir. On ne peut sempêcher de constater que même les commerces du centre-ville, implantés depuis des dizaines dannées, voient leur chiffre daffaire stagner dune façon inquiétante. Clerval, nouveau " pôle industriel " deviendra-t-il un désert commercial ? Texte de Gérard Blanc, en 1989 |
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